Réalisation de la maquette du Livre avec Delphine Boeschlin, graphiste.
Lundi 11 janvier, les élèves de 5ème Culture et Patrimoine ont fait la rencontre de Delphine Boeschlin. Professionnel en design graphique, Delphine Boeschlin leur a fait découvrir l’univers de la mise en page et du graphisme dans les livres.
Avec sa boîte à trésor, elle nous a montré différents supports graphiques : magazines, affiches, pochettes de CD, livres, programmes de spectacle et même une notice de montage d’un célèbre magasin de meubles suédois.
Nous avons compris que chaque fois, le support, sa mise en page et ses illustrations étaient le fruit d’une longue réflexion. A qui s’adresse-t-on ? A quoi va servir l’objet ? … autant de questions que nous devions désormais nous poser pour notre propre livre.
Alors nous avons commencé à réfléchir collectivement :
A qui s’adresse notre livre ? Aux enfants et à leur famille. Mais aussi à tous les enfants, y compris ceux qui ont un trouble d’apprentissage comme la dyslexie, la dyspraxie ou encore un enfant déficient visuel.
Quand les enfants utiliseront-ils le livre ? A la maison, à l’école ou encore en se baladant dans la ville.
Quel type de support doit-on choisir ? Un livre papier avec une typographie adaptée aux enfants DYS, un livre audio pour les enfants DYS et les enfants déficients visuels. Des fichiers à télécharger pour une lecture à grand caractère ou encore un téléchargement du livre audio au format MP3. Mais aussi une carte/plan avec le parcours des personnages du livre dans la ville, afin que le lecteur puisse effectuer le même trajet.
Il nous reste à définir maintenant la typographie ! Mais qu’est-ce que c’est la typographie ? Delphine Boeschlin nous explique qu’il s’agit de la police, du type d’écriture que l’on va choisir. Il en faudra une pour le texte du livre qui restera identique tout au long du livre pour le confort du lecteur, mais aussi d’autres pour les titres des chapitres…
Nous nous sommes donc mis par équipe à la recherche de la meilleure police !
Un gros travail de mise en page nous attend ! Le projet de livre commence à prendre forme !!!
8 janvier 2016 : Répétition et Spectacle au Grand Volcan pour les 5èmes Culture et Patrimoine
Après avoir visité la bibliothèque Oscar Niemeyer dans le petit volcan, nous nous sommes rendus ensuite avec Mme Heurtaux et Mme Rioult dans le Grand Volcan pour assister aux répétitions du Cabaret Contemporain qui se donnait en spectacle le soir même.
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par Anne Marguerin, attachée aux relations publiques du Volcan et par Benjamin Fierens, chargé de production, diffusion et médiation culturelle du groupe.
Ce dernier nous a expliqué son rôle et nous a rappelé l’histoire du groupe « Cabaret Contemporain ».
Düsseldorf, 1970 : deux étudiants fondent Kraftwerk. Pionnier de la pop synthétique, le groupe va influencer la pop anglaise, le hip-hop new-yorkais et la techno de Detroit.
Trois décennies plus tard, cinq musiciens, compositeurs et improvisateurs parisiens se réunissent pour créer Cabaret Contemporain, avec une idée originale : à partir d’instruments acoustiques, ces musiciens chevronnés réussissent le tour de force de proposer des sonorités habituellement réservées aux synthétiseurs et autres boîtes à rythmes.
Largement influencés par leurs aînés allemands, Fabrizio Rat, Giani Caserotto, Julien Loutelier, Ronan Courty et Simon Drappier réconcilient musique expérimentale et grand public. Fruit d’expériences musicales très diverses, allant de la musique contemporaine à la techno, du minimalisme au rock en passant par la musique improvisée, cet univers hybride traduit une pluralité d’influences et de langages. Extrait Paris-Normandie 08/01/2016
Nous avions préparé cette rencontre avec Mme Larkin en cours de musique. Aussi nous n’étions pas surpris par ses explications, mais nous avions hâte de faire la rencontre du groupe.
Nous sommes donc entrés en silence pour assister à la répétition. L’ingénieur du son, Pierre Favrez, a procédé aux réglages son de chaque instrument, ainsi qu’aux retours du son dans les oreillettes et les haut-parleurs.
Les musiciens utilisaient leur instrument classique avec des objets inhabituels.
Puis Pierre Favrez est venu nous expliquer son travail et l’importance des réglages pour obtenir un son parfait au concert de ce soir. C’est un univers tout nouveau pour nous, mais avec ses explications très claires, sa gentillesse et sa patience, nous avons compris la difficulté pour que nous puissions entendre le meilleur son selon l’emplacement des micros, des hauts-parleurs…
Pierre Favrez nous a emmenés ensuite voir son matériel dans la régie son. Caché dans un mur de bois au fond de la salle, avec ses platines de mixage, il règle le volume, la réverbération, la brillance, l’équilibre des voix selon la commande artistique qui lui est faite. Son objectif est de communiquer aux auditeurs une émotion, de faciliter la perception d’un style de musique.
Pour capter, transporter, amplifier, mixer, enregistrer les sons, l’ingénieur du son utilise du matériel électronique et informatique. Il connaît les caractéristiques physiques du son et maîtrise les technologies qui le restituent sous une forme analogique ou numérique.
Puis nous sommes montés sur le plateau pour découvrir les instruments et les objets utilisés pour transformer le son, comme le diapason, des feuilles de papier, des chaînes …
Une très belle rencontre qui nous laissera de beaux souvenirs ! Mais maintenant nous avons hâte de voir le concert du soir !
Après un pique-nique au Fitz, nous sommes retournés à 20h dans la salle du grand volcan pour assister au spectacle en compagnie de Mme Heurtaux, Mme Rioult et de Mme Poteau qui nous a rejoint.
Les musiciens ont fait leur apparition sur la scène mais cette fois-ci en costume !
Fabrizio Rat, au piano, Giani Caserotto à la guitare, Julien Loutelier à la batterie, Ronan Courty et Simon Drappier à la contrebasse, Linda Olah au chant, tous s’étaient mis sur leur 31 pour nous interpréter leur spectacle L’homme machine.
Assis dans les fauteuils en cuir, nous étions à l’écoute de ce son magnifique qui prenait toute son importance depuis la répétition. Nous avons jeté un petit coup d’oeil au fond de la salle, pour apercevoir discrètement le visage de Pierre Favrez, ingénieur du son. La salle applaudissait avec une grande ferveur à chaque morceau. Nous étions contents de pouvoir assister à cela !
Maintenant si vous voulez écouter, découvrir ce groupe incroyable, rendez-vous sur leur site : http://www.cabaret-contemporain.com
Nous remercions toute l’équipe du Cabaret Contemporain très vivement pour leur accueil, leurs explications mais surtout pour leur travail remarquable ! Une belle aventure partagée avec eux que nous n’oublierons pas !
Un grand merci à Anne Marguerin, Benjamin Fierens, et Pierre Favrez sans qui cette rencontre n’aurait pas pu se faire.