A la découverte du Volcan !
Mardi 13 octobre, la classe de 6ème Culture et Patrimoine s’était donnée rendez-vous au Volcan. Pour la plupart des élèves c’était la première fois…
La première fois que l’on entrait dans le Volcan, la première fois que l’on voyait une salle de spectacle aussi grande, la première fois que l’on assistait à un concert de musique classique ! Cela méritait qu’on immortalise l’évènement avec une photo de groupe !
Timothée, Raphaël avaient revêtu leurs plus beaux habits pour l’occasion : la cravate et le costume étaient de sortie !
Nous sommes entrés dans la salle. A l’intérieur le bois est à l’honneur : sol, sièges et plafond. La salle encore vide est immense. Nous nous asseyons sur des fauteuils en cuir et observons la salle se remplir petit à petit.
La lumière s’éteint dans la salle et l’orchestre « Les Dissonances » entre sur la scène. Mais où est le chef d’orchestre ? Personne au centre ! Mme Heurtaux nous explique que l’orchestre Dissonances a une particularité : cet orchestre joue sans chef ! Mais pour que l’harmonie règne dans la musique, les musiciens doivent être très attentifs les uns aux autres. La concentration est importante et les regards se croisent.
La musique commence… Les musiciens jouent La mer de Claude Debussy. Trois esquisses symphoniques que nous avions découvert avec Mme Larkin en cours de musique.
Les instruments se mélangent : percussions, cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses, mais aussi harpes qu’on entend brièvement au tout début notamment), vents (flûtes, hautbois, cors anglais, clarinettes, bassons, cors, trompettes, trombones). Cela donne l’impression d’une vague qui approche bientôt suivie par d’autres… Toute la salle est plongée dans le silence pour écouter la musique.
Lorsque tout à coup la musique s’arrête, les spectateurs applaudissent et la salle reprend vie.
Le concert reprend avec la « Caprice roumain pour violon et orchestre » de Georges Enesco. Ce morceau montre toutes les techniques du violon, que David Grimal nous offre avec virtuosité. Nous n’avons pas été séduit par ce morceau, nos oreilles n’étaient pas encore suffisamment préparées à ce genre de musique.
L’entracte était la bienvenue ! Une petite pause pour se dégourdir les jambes, s’étirer un peu… Certains spectateurs ont profité de prendre un verre au Fizz, quelques-uns sont allés faire un petit tour avec Mme Heurtaux tandis que les autres sont restés dans la salle à papoter entre eux.
La deuxième partie a repris avec la symphonie n°5 de Beethoven. Nous l’attendions avec impatience. La grande originalité de cette symphonie tient dans le motif initial de quatre notes : trois notes brèves suivie d’une longue. Le rythme de cette musique nous a maintenu en haleine. Nous avions pour mission d’observer un instrument en particulier pendant toute la symphonie afin de mieux comprendre sa place dans l’orchestre.
A 22h15, nous avons retrouvé nos parents dans le hall d’accueil. Une belle expérience à raconter ! Certes ce n’est pas notre musique préférée, mais nous avons découvert un autre univers musical, nous avons appris à respecter les temps de silence lors d’un concert, à applaudir au bon moment, à bien se tenir dans une soirée. Une belle expérience que nous sommes fiers d’avoir vécu ensemble !
Si vous souhaitez découvrir à votre tour la musique des Dissonances, regardez le concert donné à la Philarmonie de Paris : http://concert.arte.tv/fr/david-grimal-et-dissonances-interpretent-beethovent-et-debussy
La visite du patrimoine havrais vue par Lisa
Le lundi 5 octobre, malgré une météo menaçante, nous étions avec les 5ème B prêts pour partir à la découverte de notre patrimoine. Edouard était exceptionnellement en fauteuil roulant. Au cours de la journée, nous avons ainsi pu nous rendre compte que notre ville est plutôt bien aménagée pour les handicapés.
L’appel fait, nous avons pris le tramway avec Mme Delarue et Mme Rioult jusqu’à l’hôtel de ville puis direction la maison du patrimoine où nous avons retrouvé notre guide et Tymoté.
La visite pouvait commencer. Les 5ème B sont partis avec leur guide, Mme Heurtaux et Mme Levitre. Nous, nous avons suivi notre guide.
elle nous explique le pourquoi et le début du Havre, une ville fortifiée jusqu’en 1852. Elle nous emmène à l’angle de la rue de Paris et de la rue Richelieu pour y voir le tracé des anciens remparts, puis devant la statue du roi François 1er fondateur de la ville. Nous apprenons que la marée haute apportait du sable et des galets dans les bassins et qu’à marée basse, des bateaux pouvaient y rester coincés.
Devant un panneau de rue, la guide nous explique que les noms peuvent rappeler un événement, une place, une personne connue.
Un petit tour dans le quartier Saint François puis au port et nous sommes de retour dans les jardins de l’hôtel de ville, nous avons faim, c’est la pause pique-nique. La pluie devenant plus importante, nous nous mettons à l’abri dans le jardin des enfants. Mme Fortin remplace Mme Delarue. Puis, nous retrouvons notre guide à 14h, la visite continue devant le monument aux morts. Savez vous que c’est un des seuls monuments qui a résisté aux bombardements de la ville ?
Notre guide en profite pour nous parler du Volcan et d’Oscar Niemeyer avant de revenir à Auguste Perret et aux travaux de reconstruction de notre ville.
Nous apprenons que pour des raisons économiques, la reconstruction s’est faite sur les gravats, et que c’est pour ça qu’il y a des marches dans certains lieux de la ville : la place de la cathédrale rue de Paris, devant le bassin du commerce ou dans les jardins de l’hôtel de ville.
Avenue Foch, nous étudions l’architecture particulière de chaque immeuble, nous cherchons les points communs et les différences entre chaque îlot. Vous trouvez ?
Notre visite s’achève par l’église Saint Joseph qui nous impressionne par sa hauteur et ses vitraux.
Nous reprenons la route vers la maison du Patrimoine où nous remercions la guide avant de reprendre le tramway pour rentrer au collège. Nous avons eu de la chance : nous avons échappé à une énorme averse. Nous étions épuisé mais
nous avons enrichi nos connaissances sur la ville, il va falloir maintenant approfondir tout cela !