A la rencontre de Christine d’Aboville
Mardi 15 novembre, la classe de 6ème B a scruté la météo toute la matinée ! Pourquoi ? Eh bien, les élèves avaient décidé de se rendre sur le parvis de l’espace André-Graillot au pied de Port Center pour découvrir une exposition en plein air : « Le Havre, port d’attache de l’impressionnisme ».
Mais le beau temps n’était pas au rendez-vous ! Dommage, il a fallu improviser. Madame Christine d’Aboville, chercheuse-conférencière de l’exposition, nous a donc proposé de venir au collège nous présenter cette magnifique exposition.
Mme d’Aboville nous a expliqué que la scénographie de cette exposition en plein air se déclinait autour de trois conteneurs qui servent de support à 61 panneaux mêlant textes et riche iconographie. Elle nous a donc exposé le parcours de façon thématique comme dans exposition :
- l’évolution portuaire
- l’évolution urbaine
- le développement des régates et du nautisme au Havre.
Chaque séquence étaient ponctuées de reproductions de peintures connues telles
celles d’Eugène Boudin ou de Claude Monet, ou moins connues comme celle de Johannes Martin Grimelund ou d’Henri de Toulouse-Lautrec qui se sont saisis de la ville changeante, moderne, et en ont capté l’énergie.
La ville grignote, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les territoires voisins. Tiré par l’économie portuaire, Le Havre s’agrandit, se transforme et s’embellit. Les anciens remparts de la ville sont abattus pour laisser la place à de larges boulevards
bordés de maisons de négoce, d’hôtels particuliers ou d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement de la population. De fait, celle-ci, multipliée par deux en cinquante ans, fournit la main d’œuvre nécessaire au port et se montre
à l’occasion, le ballet des régates organisées dans la rade du Havre.
Madame d’Aboville nous a donc raconté avec passion cette exposition, qui brosse le
portrait, entre 1850 et 1900, d’une ville et de son port, indissolublement liés depuis la création de la ville.Nous étions tous admiratifs devant cette ville que nous n’avons pas connu. Détruite durant la seconde guerre mondiale, personne dans la classe ne se doutait de son aspect avant la guerre et de son dynamisme. Nous avons posé de nombreuses questions et pris beaucoup de notes pour pouvoir ensuite les utiliser dans la rédaction de notre prochain livre. Bref, une belle rencontre !
Merci encore Madame d’Aboville pour nous avoir permis de partager autant de connaissances !
Premières recherches à la bibliothèque Armand Salacrou
Mardi 11 octobre, les élèves de 6e Culture et Patrimoine sont allés à la recherche d’informations sur l’histoire du Port du Havre. Eh oui ! le nouveau projet de la classe est en route !
Les élèves ont choisi de réaliser pour les 500 ans de la ville, un livre jeunesse sur le port du Havre. « Nous habitons dans une ville portuaire mais la plupart d’entre nous ne connaissent pas le fonctionnement du port, les métiers, ni même l’histoire du port ! » s’exclame Enzo L.
Ariane Lepillier nous a donc accueilli dans ce lieu plein d’histoire qu’est la bibliothèque Armand Salacrou. « Nous avons cherché parmi les livres des informations sur la création du port » explique Mathis.
« De notre côté, avec Thierry, Yacin et Sanaa, nous avons fouillé dans les vieux livres pour mieux comprendre l’histoire du commerce triangulaire » ajoute Kaïla. « Moi, j’ai regardé l’histoire des bains maritimes dans l’exposition et dans les livres. J’ai beaucoup ri en voyant les maillots de bains de l’époque ! » dit Enzo L. avec son sourire en coin.
Sheerel, Laura, Céréna et Fleur ont fouillé parmi les vieux ouvrages pour découvrir le parcours de grands explorateurs comme Jean de Verrazano, Guillaume le Testu et bien d’autres.
Vincent, Corentin, Timeo et Noah se sont attachés à celui qui deviendra ensuite directeur du muséum : Charles-Alexandre Lesueur. « Il a fait des dessins incroyables pendant ses expéditions ! » s’exclame Noah en observant la précision du tracé.
Pendant ce temps, Arthur, Maxence, Yohan, Cuda, Nolan, et Thao se sont penchés sur les métiers du port dans l’histoire : lamaneur, pilote, docker… plus rien n’aura de secret pour eux !
Au fond de la salle, Clémence, Wallis, Marie et Léonie, cherchaient les noms des peintres qui ont su illustrer le port : « Il est très connu ce tableau ! » s’exclame Marie devant « Impression, Soleil levant » de Claude Monet. « Je ne savais pas que ça représentait Le Havre« . « On pourra le voir au musée Malraux bientôt pour les festivités de 2017 » explique Clémence.
Pour finir la séance, Ariane Lepillier a sorti des ouvrages anciens de son fond iconographiques et notamment un journal de bord décrivant le trajet d’un bateau parti du Havre pour le commerce des esclaves. « C’est impressionnant ! il est bien conservé ! » dit Céréna.
Les recherches à la bibliothèque Armand Salacrou s’achèvent. Nous reviendrons encore deux fois. Alors merci Ariane Lepillier pour nous avoir donné accès à toutes ces informations ! Chacun a pu mesurer l’importance du travail qu’il restait à faire pour son groupe. Alors au travail !!!