Découverte du film : Le Havre une culture partagée

Découverte du film : Le Havre une culture partagée

11 février 2015 Commentaires fermés sur Découverte du film : Le Havre une culture partagée By Raconte-nous Le Havre

Cette année la classe de 6ème C a choisi de travailler sur la place de la culture dans la ville du Havre. Aussi pour mieux comprendre l’importance de la culture dans la ville, Mme Rioult et Mme Heurtaux, nos professeurs d’atelier patrimoine, nous ont proposé de visionner le film  » Le Havre, Le rêve d’une culture partagée »  (Réalisation Laurent Mathieu, Christian Clères – Production Scotto productions – Participation France 3)

le-reve-dune-culture-partagc3a3c289e

Le 24 juin 1961, André Malraux inaugure au Havre la première Maison de la culture de France. D’autres suivront, à Bourges, Caen, Amiens.

Au Havre, l’histoire commence dans un musée. Elle se poursuit au Théâtre de l’hôtel de vbille puis au désormais célèbre « Volcan » imaginé par Oscar Niemeyer.
Durant cinq décennies de création et de diffusion culturelle, les directeurs successifs ont toujours gardé en ligne de mire l’ambition de l’illustre ministre du général de Gaulle de décentraliser la culture et de la rendre accessible au plus grand nombre.

« La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur la Terre », déclare André Malraux le 19 mars 1966. Pour cela et contre toute attente, on se rapproche notamment, dans cette cité portuaire, des ouvriers. Le mouvement va s’accélérer avec les événements de Mai 68 : interventions dans les usines, pétitions pour obtenir le financement du projet Niemeyer, concerts de rues populaires et grandioses, spectacles modernes et innovants avec le Big Bazar…

 » Le rêve d’une culture partagée « , de Laurent Mathieu et Christian Clères, raconte comment des hommes et des femmes ont gagné, grâce à leur obstination et leur volonté, le droit pour chacun de profiter des œuvres de l’esprit. Comment, en un demi-siècle, la culture réservée à une élite s’est-elle profondément démocratisée ?

Même si le film n’était pas toujours facile à comprendre pour nous, Mme Rioult et Mme Heurtaux nous ont aidé à en reprendre l’essentiel.